Et si on se faisait des Sciences à Paris?

Jeudi 29 septembre, les élèves de l’option “des Métiers et des Sciences”, constituée de 25 élèves des classes de 3ème3 et 3ème6, se sont rendus aux Étincelles du Palais de la Découverte et au Musée des Arts et Métiers avec Mme BELLET et Mme GERVAIS.

Aux Etincelles, les élèves ont assisté à deux médiations. Une médiation de Physique sur l’électricité statique et une médiation de Mathématiques.

En Physique, les élèves ont pu découvrir que les phénomènes électrostatiques sont nombreux dans la vie de tous les jours : petite étincelle en descendant de la voiture ou en mettant son pull, foudre, mais aussi de nombreux autres exemples. A très petite échelle, les forces électrostatiques sont en œuvre au cœur de la matière. L’exposé a permis d’étudier les forces électrostatiques à l’aide de nombreuses expériences, la plupart réalisée à l’aide d’une machine haute tension délivrant 100 000 volts et avec la participation des élèves quelquefois bien surpris.

En mathématiques, il a été question des surfaces minimisant leur aire sous contrainte, problème plus connu sous le nom de problème des « bulles de savon » : Et par exemple les élèves ont pu observer une Caténoïde obtenue en plongeant dans l’eau savonneuse deux cercles parallèles assez proches. C’est cette surface légèrement incurvée qui minimise l’aire entre les 2 cercles et non pas le cylindre.

Et que se passe-t-il si on écarte progressivement les anneaux ?

L’exposé a débouché sur le problème de Steiner : « Quel est le chemin le plus court reliant un ensemble de points donnés » ou d’un point de vue pratique « Comment minimiser le coût d’un réseau routier reliant différentes villes entre elles ? »

 

L’après-midi, les élèves ont effectué une visite du musée des Arts et Métiers où il n’y a ni des Arts, ni des Métiers mais plutôt de nombreuses inventions toujours en lien avec les Sciences. Ils ont découvert le pendule de Foucault ou comment montrer la rotation de la terre sur elle-même. Ils ont également pu écouter l’histoire d’un des premiers avions de Clément Ader : Aquilon. Il roula le long de la piste circulaire de 450 m de diamètre de l’aérodrome militaire de Satory, les 12 et 14 octobre 1897 et réalisa un court vol sur 50 m à 20 cm au-dessus de la piste. Et puis les élèves ont observé les premiers automates réglés comme des horloges, avec des mécanismes d’engrenages notamment la joueuse de Tympanon représentant Marie Antoinette.

Une journée bien remplie